Gilles Vincent
- Agriculture urbaine
- Écologie et environnement
- Histoire – horticulture – jardins
Langues: bilingue
Région:
Partout au Québec
Description
Gilles Vincent est botaniste et diplômé de l’Université de Montréal (1982). Il a été directeur du Jardin botanique de Montréal pendant 14 années avant de s’envoler pour Shanghai en Chine en 2014 pour occuper le poste de Vice-président et Conseiller spécial au directeur exécutif du renommé Jardin botanique de Chenshan (Shanghai). De retour au Québec depuis 2020, il donne des conférences sur l’importance des jardins botaniques, leur histoire et les différents enjeux reliés à la perte de la biodiversité. Il souhaite donc offrir ses conférences aux passionnés de jardins et d’horticulture. Gilles Vincent a reçu de nombreux hommages dont l’Ordre national du Mérite Agricole de France (2010), le titre de chevalier de l’Ordre national du Québec (2014), l'Ordre du Canada (2021) pour son leadership dans la communauté des jardins botaniques et pour avoir fait progresser le domaine des phytotechnologies ici et à l’étranger ainsi que la médaille Silver Magnolia Award (2020) de la ville de Shanghai pour sa contribution au rayonnement et au développement de cette ville. Il a enseigné et donné des conférences dans plusieurs jardins botaniques et universités et ce, dans de nombreux pays ce qui en fait un conférencier recherché. Peut donner des conférences sur sa plateforme ZoomPro ou encore en présentiel.Liste des conférences
Sujet : Histoire – horticulture – jardins
Le Jardin botanique de Montréal, fonde? par le frère Marie-Victorin en 1931, possède une histoire qui est riche et pleine de rebondissements. Au cours des années, il est devenu l’un des plus importants sur la planète tant par la richesse de ses collections, ses jardins thématiques et culturels uniques, ses programmes éducatifs qui font l’envie de plusieurs, que par ses activités de recherche variées et réalisées en collaboration avec l’Université de Montréal depuis 1935.
Sujet : Histoire – horticulture – jardins
Le Jardin botanique de Chenshan (Shanghai) a été ouvert au public en 2010. Ce très grand jardin botanique, avec ses 210 hectares est de conception contemporaine, avec de nombreuses composantes axées sur le développement durable, mais aussi, avec des assises propres à la culture des remarquables jardins traditionnels chinois, culture vieille de plusieurs millénaires. Riche de quelques 15,000 espèces, le Jardin botanique de Chenshan (Shanghai) est l'un des plus importante en Chine avec celui de Xishuangbanna (Yunnan). Nul doute qu'il rejoindra très prochainement la communauté des plus grands et importants jardins botaniques du monde.
Sujet : Écologie et environnement
On reconnaît de nos jours neuf différentes phytotechnologies comprenant les murs végétaux, les marais filtrants, les jardins de pluie ainsi que les toits verts. On les définit comme étant des technologies passives utilisant des plantes pour remédier ou séquestrer des contaminants présents dans le sol, les eaux de surface ou de la nappe phréatique ou dans les sédiments. Les phytotechnologies sont maintenant des alternatives efficaces aux méthodes conventionnelles de traitement de l'eau et des sols contaminés, notamment à cause de leur faible coût d’installation, d’opération et d’entretien. De plus, elles possèdent de nombreux avantages esthétiques et font dorénavant l’objet d’une grande acceptabilité sociale.
Sujet : Histoire – horticulture – jardins
Alors que dans le monde occidental les premiers jardins botaniques sont apparus au milieu du XVIe siècle, notamment avec celui de Pise (1645) en Chine, les premiers jardins botaniques sont apparus il y a tout juste une centaine d’années. Malgré une utilisation très importante des plantes médicinales dans la pharmacopée chinoise, le besoin de cultiver et d’étudier ces plantes dans les jardins a toujours été absents. Toutefois, il en est toute autre aujourd’hui puisque les quelques 180 jardins botaniques chinois existant aujourd'hui, sont pour la plupart orientés vers une connaissance précise des végétaux. Cette recherche vise à la fois des programmes de conservation in situ et ex situ ainsi que de leur utilisation par les humains mais, et de façon surprenante, dans une optique de durabilité.